Fonction publique : Julien Yombouno informe les candidats au sujet des faux diplômes 

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Concours de recrutement pour la fonction publique des nouveaux fonctionnaires 2023. Le ministre du travail et de la fonction publique Julien Yombouno a fait une mise au point sur le processus de détection des faux diplômes.

« Quand nous avons passé le 1er communiqué, c’était devenu de la surenchère, les gens s’étaient livrés à un marchandage des pièces administratives et d’état civil. Ça nous a beaucoup choqués. Nous avons pris un autre communiqué pour réduire drastiquement le nombre de pièces à fournir pour un premier temps, donnant ainsi plus de chances aux diplômés de pouvoir mobiliser les pièces qui restaient en attendant que le reste des pièces soit fourni après le concours », a expliqué le ministre de la fonction publique. 

Pour l’authentification des diplômes postés par certains candidats, le ministre du travail et la fonction publique précise que l’authentification des Diplômes soumis par les candidats a déjà commencé en coalition avec le ministère de l’enseignement supérieur et le ministère de l’enseignement technique.

« Le 1er petit échantillon qu’on a introduit le jeudi passé à l’enseignement supérieur c’était 250. Sur les 250, 85 ne sont pas passés, on n’a pas conclu sur le champ que c’est des faux Diplômes mais madame la ministre de l’enseignement supérieur va les envoyer selon leurs institutions d’enseignement supérieur à un 2ème examen. Si elle confirme que ces Diplômes sont véritablement faux, en ce moment ces candidats auront perdu du temps » averti le ministre de la fonction publique.

Cependant, il faut faire très attention, car selon Julien Yombouno, c’est un concours ouvert. « Il est ouvert à condition, de respecter le contenu des documents à fournir, et faire attention pendant l’inscription (…). On organise le concours en partenariat avec tous les départements ministériels. Nous avons eu des séries de rencontres, nous avons envoyé des circulaires. Et, chaque ministère devrait exprimer les besoins depuis la préfecture jusqu’au niveau central en passant par la région. C’est donc sur la base de ces besoins exprimés que nous allons faire la péréquation. Parce que les besoins exprimés par les différents départements ministériels se chiffrent à 70 milles postes. 

Nous n’avons pas les possibilités de faire un tel recrutement. Tous les pays civilisés du monde, personne ne peut faire ce genre de recrutement. On va peut-être prendre le quart à la limite ou moins ou plus. Tout va être confirmé au courant de cette semaine-là. Quand on va confirmer le nombre final à recruter, à supposer qu’on s’accorde sur les 16 mille que nous avons proposé et que le gouvernement valide ce chiffre, nous allons appliquer la règle de trois », a expliqué le ministre du travail et de la fonction publique.

Mabinty Diallo pour mediaplumeguinee 

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