Les spectateurs placés dans les gradins or de la tribune du stade Pierre Aliker à Fort-de-France estiment ne pas en avoir eu pour leur argent.
Un collectif se plaint des défaillances techniques qui ont émaillé la prestation de la chanteuse samedi à Fort-de-France et réclame à la production une indemnisation.
Le concert d’Aya Nakamura à Fort-de-France s’est achevé samedi dans la colère de certains fans. Son inaudible, places trop éloignées de la scène, écran trop petit et prestation trop courte… Les spectateurs placés dans les gradins «or» de la tribune du stade Pierre Aliker estiment ne pas en avoir eu pour leur argent, comme le relate France Info Martinique.
Par le biais d’un collectif créé sur les réseaux sociaux, les Martiniquais qui se considèrent comme «les dindons de la farce» demandent le remboursement du prix de la place, soit en moyenne 90 euros. «Tout le monde s’est regardé, on n’entendait rien ! Il nous fallait écouter les chants du public dans les fosses pour savoir quel titre Aya Nakamura interprétait», a écrit dans un communiqué relayé par France Info Martinique, Laureen James, la spectatrice à l’initiative du collectif.
«J’ai été déçue de constater que ces places étaient en réalité situées loin de la scène. L’absence d’un écran suffisamment grand pour pallier cette distance a également contribué à gâcher notre expérience, en limitant la visibilité et l’immersion que l’on pouvait attendre de places de cette catégorie», a-t-elle ajouté.
Face à la colère du public, Be Prod Event, la production du spectacle, a présenté des excuses dans un message posté sur les réseaux sociaux. «Nous sommes conscients que certains d’entre vous ont rencontré des problèmes, notamment liés à des difficultés techniques. Nous tenons à vous présenter nos plus profondes excuses pour les désagréments que cela a pu causer», peut-on lire.
Le message n’a pas apaisé Laureen James qui réclame toujours le remboursement des places des spectateurs lésés. «Sans action de votre part, des mesures collectives et individuelles seront engagées afin d’obtenir dédommagement du préjudice subi», explique-t-elle. Contactée par France Info Martinique, la production prétend ne pas avoir eu connaissance du message en question
AFP